Un concert – Making of – Episode 2: le choix des armes

Hello à vous !

Aujourd’hui, pour la suite de cette série d’articles sur la préparation d’un concert, je vous parle du choix de mon matériel.
Quand je dis que j’ai 9 claviers, les gens sont assez étonnés et ne semblent pas comprendre.
En réalité, c’est très simple. 
Il a des gens qui ont plusieurs voitures, du genre la petite voiture pour la ville, et le break pour partir en vacances.
Pour les instruments de musique, c’est la même chose. A chaque instrument son utilité.
Sur les 9 claviers, j’en ai qui sont spécifiques pour les sons « généralistes », comme les pianos, orgues, violons…
J’en ai d’autres qui sont des vrais synthétiseurs dans lesquels je peux fabriquer un son de A à Z.
J’en ai qui n’ont aucun son, mais qui contrôlent les claviers précédents ou un module de son.
Mon choix de claviers va dépendre des paramètres suivants:
– le type de sons dont j’ai besoin
– le nombre de sons dont j’ai besoin par morceau
– la place disponible sur scène (ce n’est généralement pas le critère le plus important, mais je le prends quand même en compte)
Prenons donc un exemple concret: le concert de de Clara Neville.
Dans ses morceaux, il y a beaucoup de pianos, orgues, et pianos électriques, ainsi que des nappes (accords tenus) de cordes et quelques synthés… bon, manque de bol, ça fait un peu tous les sons.
En fonction des petits ateliers préparatoires (cf article précédent), dans chacun des morceaux, j’ai entre deux et trois sons.
On va jouer dans des salles où je peux prendre 2 claviers.
A partir de là, soit je prends un seul clavier que je sépare en autant de zones que de sons, soit j’utilise deux claviers et je gère les séparations sur chacun d’entre eux.
Je ne m’éternise pas là-dessus, d’abord parce que j’y reviendrai la semaine prochaine dans l’article sur la programmation, et ensuite parce que je ne suis pas encore bien décidé.
Ce qui est sûr, c’est que je prendrai comme base mon Kurzweil PC3. Fidèle à cette marque depuis plus de 10 ans, j’aime le grain de chacun de leurs instruments. J’ai deux claviers de cette marque. Le PC3 a les avantages de ne pas être trop gros (76 touches), d’être très fort dans les sons généralistes, et d’être un vrai synthétiseur, donc pour ce projet spécifique, je pourrai décider de ne prendre que ce clavier. Je vous tiendrai au courant la semaine prochaine sur mon choix définitif.
De gauche à droite:
Studiologic Sl161 (clavier maitre), Kork MicroKontrol (clavier maitre), Acces Music Virus Indigo 2 (synthétiseur, spécialisé dans les sons de synthé, donc non réalistes), Wernick Xylosynth (xylophone electronique, clavier maitre), Mutable Instruments Shrutti (c’est le petit carré blanc sur le clavier, c’est un synthétiseur de sons de synthé), Kurzweil Pc3 (synthétiseur de sons généralistes, mais pas seulement…)


2 thoughts on “Un concert – Making of – Episode 2: le choix des armes”

  1. Ça me fait penser à des réflexions de certaines personnes :
    « Quoi ??? Tu as 3 guitares et 3 basses ? Mais à quoi ça te sert ? »

    Tous ont un son différent. Bois, type de micros, avec ou sans frettes etc…. Ce n'est pas du fétichisme….. Ou alors pas tout le temps 😉

    1. En fait, j'ai 2 guitares, et 4 basses. Pour les guitares, 1 électrique et 1 acoustique. Pour les basses: 1 jazzbass passive fretless, 1 acoustique, 1 précision fretless, et une musicman active, donc toutes différentes, avec des sons différents !

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