L’inspiration

Bonjour à tous, alors que je finis le 9e morceau de mon album, aujourd’hui, je parle de l’inspiration.
Comment vient-elle ?
Si je commence par ça, c’est simple

ment parce que pour moi, l’inspiration est partout, constamment. Il n’est donc pas question de trouver l’inspiration, mais de la saisir.

L’objet de cet article est surtout de vous indiquer comment je fais pour la canaliser et la fixer.
En effet, si mon inspiration est partout, je n’y suis pas sensible tout le temps. Il m’est par exemple impossible de créer quoi que ce soit le matin. La fatigue et le stress sont également des situations qui ne me permettent pas de saisir l’inspiration. 
Pour ce faire, il faut réussir à trouver un état de transe, c’est-à-dire se retrouver dans une situation où l’esprit va se détacher de ce qui se passe au moment présent pour vagabonder ailleurs.
Personnellement, la lumière et la luminosité jouent beaucoup. Dès que la lumière ambiante change, que la nuit tombe, ou si un gros orage arrive, il se passe quelque chose. C’est principalement pour cette raison que je vis en décalé, me levant tard, et me couchant tard (pour quelqu’un de normal). Disons que quand quelqu’un fait 9h-18h, moi je fais plutôt 17h-1h. N’ayant pas une grosse envie d’attendre que la nuit tombe pour commencer à travailler, je réussis à créer une ambiance lumineuse en tirant les rideaux, fermant les stores, et en jouant sur l’éclairage. 
A partir de là, je suis généralement dans des conditions optimales pour saisir l’inspiration.
Et justement, la question est maintenant de savoir comment la fixer.
L’expérience m’a bien fait comprendre qu’il ne faut surtout pas que je compte sur ma mémoire, je n’ai donc que deux méthodes pour me souvenir de ce qui me vient: l’audio et l’écrit.
Pour l’écrit, pas de secrets. J’ai un petit carnet à musique Moleskine qui n’est jamais très loin de mon portefeuille, ceci pour parer aux éventuelles inspirations qui viendraient alors que je ne suis pas chez moi.
Chez moi, c’est un peu plus facile, j’ai également du papier à musique à portée de main, et j’utilise également un logiciel sur ipad appelé Noteshelf, et un stylet. Dans ce logiciel, j’ai des classeurs virtuels dans lesquels je note les inspirations qui me viennent. L’avantage de ce logiciel, c’est que je peux définir le papier sur lequel j’écris, je peux donc avoir des portées pour écrire des notes de musique, mais aussi des pages standard pour écrire des grilles d’accord ou des textes.
Pour l’audio, ce n’est pas très compliqué non plus. Si je ne suis pas chez moi, j’utilise le dictaphone de mon téléphone, et je chante dedans.
Si je suis chez moi, j’ai généralement mon logiciel de son ouvert et prêt à enregistrer.
Qu’est ce que je fixe ?
Généralement, c’est quelque chose que j’entends. Ca peut être une mélodie, une suite d’accords, un rythme, une orchestration. La plupart des morceaux que j’ai composés sont partis d’une idée que j’avais notée en entendant quelque chose, sans forcément qu’il y ait de rapport. Par exemple, une phrase de film pourrait me faire imaginer un paysage, lui-même pouvant m’inspirer une mélodie. Dans ce cas, je vais écrire la phrase, puis ce que ça m’inspire…
Voilà, maintenant, vous savez tout sur mon rapport à l’inspiration. J’ajoute que ça parait simple, mais ce qu’il faut préciser, c’est que l’inspiration peut être bonne ou mauvaise, et que même dans des bonnes conditions pour saisir l’inspiration, j’ai déjà jeté pas mal de papier à musique, effacé des enregistrements, oublié des grilles…
Je sais qu’il y a dans les lecteurs de ce blog d’autres artistes, alors n’hésitez pas à commenter et à dire d’où vous vient l’inspiration.
A la semaine prochaine !